Ouvrage français de 2020. Mi-essai, mi-autobio (ou autofiction ?). La narratrice raconte comment elle commence à imaginer de façon récurrente une sorcière. Elle va se renseigner sur le sujet des chasses aux sorcières de la Renaissance, se rendre compte de l’ampleur du phénomène, et théoriser qu’il a laissé une empreinte durable sur la psyché des femmes européennes.
Jusque là, soit. Sauf qu’elle convoque un concept de traumatisme multigénérationnel, l’illustrant avec un descendant de Louis XVI qui perdra la tête de nos jours dans un accident de ski. Désolé mais je ne crois pas à la pensée magique.
La narratrice parle aussi du harcèlement qu’elle a subi à l’école, théorisé les rapports hommes/femmes comme une relation inquisiteur/sorcière avec la rationalité froide d’un côté et l’émotivité de l’autre. Elle parle aussi de ses amies et des relations romantiques de ces dernières et d’elle même.
Globalement j’ai assez peu accroché. Il y a plusieurs thèmes intéressants qui sont abordés, mais je n’aime pas le traitement qui en est fait, j’aurai voulu un vrai essai et une approche plus matérialiste.