Un roman typiquement français, où l’auteur/narrateur revient sur le passé de sa famille. J’étais un peu dubitatif au début, mais en fait ça se lit bien, la narration qui fait des allers-retours dans le temps fait que l’on comprend au fur et à mesure les tenants et les aboutissants de l’histoire. Accessoirement les travaux de son père sont pas du tout évoqués dans le bouquin (contrairement à ceux de ses oncles), mais c’est le fils du sociologue Luc Boltanski.
Archives mensuelles : août 2017
Alice isn’t Dead saison 2, par Joseph Fink
Podcast sur une conductrice de camion qui cherche à retrouver sa femme disparue. La première saison était vachement cool, la forme narrative du podcast marchait très bien.
Moins satisfaisante que la première saison, mais toujours sympa. Les musiques sont cools, la narration est bien menée, mais l’histoire est moins bien fichue.
Animaux et street art
Cette photo me fait une excellente transition des animaux au street-art. J’avais aussi pris en photo un geai tout proche de moi dans un arbre, mais j’avais laissé l’autofocus et j’ai eu de magnifique focus sur des branches d’arbres pas du tout dans le même plan.
Corse
Grue photographiée au sortir du ferry et plage au sud de l’île
Bonifaccio
Une semaine en Corse. Beaucoup de nourriture et de plage, du canyoning, quelques visites, notamment à Bonifaccio (qui a commencé par une voiture en panne quasi à l’arrivée et d’excellentes glaces.)
Master of None, d’Aziz Anzari et Alan Yang
Saison 1 :
Série en dix épisodes sur la vie d’un acteur new-yorkais d’origine indienne. La série est efficace, elle parle de relations amoureuses, amicales et familiales, de racisme et de sexisme, de la vie dans nos sociétés occidentales contemporaines et connectées et Anzari est excellent dedans.
Saison 2:
Super premier épisode, filmé en noir et blanc (de façon générale j’aime beaucoup les séries qui font des expérimentations esthétiques de ce genre et sortent un peu de la caméra neutre). De façon générale c’est une bonne saison, je pense que j’ai préféré les épisodes auto-suffisants à ceux qui développaient l’intrigue de la série. Mention spéciale à l’utilisation de la langue (de l’italien principalement mais aussi de la langue des signes, un peu du français), avec des personnages qui parlent tous dans leur langue sans sous-titres incrustés dans la vidéo.
J’ai trouvé la romance développé un peu convenue mais le fil narratif sur la carrière télévisuelle de Dev est intéressant (et j’ai trouvé intéressant d’avoir un personnage (Chef Jeff) présenté du point de vue masculin de Dev comme positif, avant qu’on ait la révélation qu’il est un prédateur sexuel et que Dev se retrouve dans une position inconfortable en travaillant avec lui. Après je trouve qu’il aurait été intéressant d’avoir justement un épisode montrant d’un point de vue féminin les interactions avec Chef Jeff pour que ce ne soit pas présenté juste à travers le regard de Dev (et comme un dilemme un peu abstrait pour lui).
Et pour ne rien gâcher, la bande-son de la série est vachement bien.
Smart, de Frédéric Martel
Essai sur l’usage d’Internet à travers le monde, dont la thèse est que ces usages varient considérablement en terme de censure, de services utilisés, de sites consultés, en fonction des différents territoires géographiques, linguistiques, communautaires, au point qu’il faudrait parler des internets plutôt que de l’Internet unique. Intéressant mais inégal, il y a des moments où Martel est trop dans le descriptif (voire dans le narratif, à la Robert Fisk (paie ta comparaison compréhensible par quatre personnes) et pas assez dans l’analyse. « Là y’a ça ». Eh bah c’est super.
Plus pertinent quand il parle spécifiquement des modifications de la façon dont on consomme la culture avec Internet, ce qui à l’air d’être plus son turf.