Trajet Est-Ouest dans Paris rive droite.
Archives mensuelles : août 2017
Délivrances, de Toni Morrison
Un peu déçu.
C’est le premier Toni Morrisson que je lisais, j’en attendais beaucoup, mais je trouve que ça tombe un peu à plat. J’ai bien aimé le premier chapitre mais après ça part dans une autre direction et … bah en fait il se passe pas grand chose et les personnages ont pas l’air très profonds.
Tréfonds, 55
XVIe.
Tréfonds, 54
Descente à deux avec Cécé.
Tréfonds, 53
(ok, celui-là il était pas en bas)
Underground Airlines, de Ben Winters
Ben Winters imagine une histoire alternative où la guerre de Sécession américaine n’a pas eu lieu — suite à l’assassinat d’Abraham Lincoln et à la mise en place d’un compromis entre les positions nordistes et sudistes. En conséquence, au début du XXIe siècle, il y a encore 4 États américains qui autorisent l’esclavage.
L’idée est intéressante, et je trouve que Winters traite plutôt bien le sujet en ce sens qu’il ne tombe pas dans le sensationnalisme ou voyeurisme, sans non plus rendre l’esclavage (appuyé sur un système raciste) anodin, comme s’il en faisait juste une toile de fond pour faire de l’uchronie (comme ce qu’on voit souvent dans les uchronies « et si les nazis avaient gagné la Guerre ? »).
Néanmoins, je n’ai pas été enthousiasmé par le livre, j’ai trouvé que trop de choses sonnaient fausses (à commencer par le héros totalement surdoué, ses incitatifs à rester dans ce système et ses états d’âme pas très crédibles). Et tant qu’à faire, je pense qu’il aurait été plus intéressant de montrer un système d’exploitation des noirs américains plus proche de celui qui est actuellement en place avec les prisons privées et le travail sous-payé des prisonniers (éventuellement plus assumé) que de montrer un esclavage « du passé » actualisé juste en technologies, dans le sens où là (quand on est blanc) c’est facile de dire « Ah la la c’est vraiment horrible, heureusement qu’on vit pas dans ce monde ». Sur ce thème et avec ce genre de traitement, je recommande plutôt The Underground Railroad.
En bonus, la couverture, parce qu’elle est fort jolie.
Vincent n’a pas d’écailles, de Thomas Salvador
Je recommande le film, si vous voulez le regarder juste sur cette recommandation sans rien en savoir ne lisez pas la suite.
[SPOILERS] Film français d’une heure vingt. Vincent, jeune homme pas super bien inséré dans la société, débarque dans une nouvelle région. Il travaille dans une entreprise de construction et devient ami avec u de ses collègues et est attiré par Lucie. Accessoirement, il se trouve qu’il a un super-pouvoir : sa force physique est décuplée quand il est en contact avec de l’eau. C’est un bon film de super-héros français : il ne se passe pas grand chose, les personnages se contentent de traîner les uns avec les autres et de discuter et d’être posé dans leur vie. La directions des acteurs laisse parfois un peu à désirer (film français, j’ai dit), mais l’histoire est cool (même si je trouve que le héros est vriament pas dégourdi dans son utilisation de son pouvoir, notamment lors de la scène de course-poursuite).
Un regret : il y avait une occasion en or de faire une scène post-générique dans le style des films Marvel/des blockbusters US en général (dans l’idéal, Samuel L. Jackson dans son personnage de Nick Fury ou un équivalent québécois qui vient recruter Vincent)
Tout en haut du monde, de Rémi Chayé
Dessin animé dano-français sur une jeune aristocrate russe qui part à la recherche de son grand-père disparu en tentant d’atteindre le Pôle Nord. Très beau dessin animé, en aplats de couleurs, cool scénario, un peu triste, personnages intéressants.
The Bridge, par The Quantum Astrophysicists Guild
Petit jeu 2D de plateforme énigme, avec un univers inspiré des gravures d’Escher. Simple, efficace, et se finit relativement rapidement, bon degré de difficulté pour moi.
XVIIe
Nouvel appartement rive droite et en banlieue. La banlieue en soi est pas folle architecturalement mais par contre le coin de Paris à proximité immédiate est riche en constructions surprenantes.