Mobile créé par MLB, qu’on a installé dans un puits. On nous a fait remarqué que la ficelle avait une espérance de vie assez brève, on va pe tenter de la remplacer par du bout.
Archives mensuelles : décembre 2015
Tréfonds 31
Gala, de Jérôme Bel
Vu au théâtre de la ville. Sur invitation de Marion N.L., qui l’avait déjà vu à la Commune (je crois). C’est un spectacle de danse avec des danseurs professionnels et amateurs passant sur plusieurs styles de danse, successivement ou simultanément. C’est inclusif, c’est très cool, j’avais un peu envie de frapper mon voisin qui riait sur les passages les moins réussis, mais au bout d’un moment la mayonnaise prend (cette expression vous est offerte par l’année 83) et tout le public est à fond sur tous les acteurs.
Perso ça m’a fait poser pas mal de question sur ma pratique de spectateur (on avait des super places au rang 2), j’ai un rapport assez distancié et intellectualisé à ce qui se passe sur scène, j’étais limite « Oh c’est bon c’est un peu facile » quand la salle faisait « Awwww » quand c’était au tour des enfants de passer. Mais du coup est-ce que je réprime pas aussi mes sentiments dans ce genre de cas ? Je me laisse beaucoup plus porter par les émotions brutes quand je regarde un film tout seul chez moi par exemple et que je suis pas en représentation devant mon copublic. Bref. Questions, questions. Si vous avez l’occasion d’y aller allez-y, c’est très cool.
Anonymous sings Léonard Cohen
Représentation d’une heure au Centquatre. C’était assez cool, on était posé sur des coussins par terre. Pas des masses d’interactions avec le public, mais les morceaux choisis étaient cool et la formation chœur à cinq était sympa.
Pinocchio, de Joël Pommerat
J’aime pas l’histoire de Pinocchio. J’oublie périodiquement, mais c’est vachement sombre et ultra moralisateur (soyez de bons enfants ou tous les malheurs du monde vous tomberont sur la gueule. Yay). Ceci posé en préambule, la mise en scène de Pommerat était superbe. Un narrateur qui semble être Pinocchio adulte, des changements de scène pendant qu’un seul personnage est éclairé, des effets spéciaux réussis (la mer faite avec de la fumée et un laser bleu, vachement cool). La pièce est publicisée comme accessible aux enfants, mais ça n’a pas poussé Pommerat à retirer la scène de pendaison ni le fait de faire travailler un animal jusqu’à l’épuisement avant de le noyer pour récupérer sa peau. Pinocchio, quoi.
Anti-Ice, de Stephen Baxter
L’Empire Britannique découvre une source d’énergie surpuissante dans les années 1850, développe une technologie à l’avenant et en profite pour imposer son point de vue à l’Europe entière. La majorité du roman est un peu laborieuse, avec un personnage un peu clueless qui découvre toute ces merveilles et va sur la Lune… En fait le plus intéressant c’est l’intro et la conclusion décrivant l’expansion de l’Empire Britannique et les orientations qu’il prend avec son pouvoir incontesté, rejouant la seconde guerre mondiale et la guerre froide avec un siècle d’avance.
Films
Films :
Le Faucon maltais, de John Huston. Un classique de film noir. On sait pas trop ce que font les personnages par moment mais très bien sinon. Bogart joue un dur désabusé et macho, les personnages sont tous manipulateurs et à la poursuite d’un trésor fou, les plans et cadrages sont expressifs, vraiment cool.
Metropolis, de Fritz Lang. Sorti en 1927, situé en 2026, science-fiction et expressionnisme allemand. Une réflexion sur la lutte des classes mais avec un point de vue un peu pourri (que Lang lui-même a renié), mais de superbes images et une réalisation qui est partie très très loin (la scène de danse à Yoshirawa, la mort qui danse, les réunions dans les catacombes…)
Before Sunrise, de Linklater. Film romantique des années 80, où un américain rencontre une française dans un train pour Vienne. Ils décident d’y descendre et de passer une journée et une nuit ensemble avant de se séparer. Au début on se dit juste que les personnages sont idiots, mais au fur et à mesure du film j’étais de plus en plus persuadé que c’était voulu de la part du réalisateur : il les montre incertains, tentant de s’impressionner mutuellement puis sur la toute fin acceptant de se montrer vulnérables. Après il y a une esthétique des années 80s et une discussion badante d’un point de vue féministe où on vous dit que les femmes veulent faire du mal aux hommes, mais sinon film intéressant.
Star Wars VII, the Force awakens, de JJ Abrams. Un Star Wars de facture classique. Très beaux décors, des planètes qui semblent faire la taille de la Meurthe et Moselle, beaucoup trop de fils narratifs pour un seul film, des problèmes de filiation. Des héros un peu différent de d’habitude: des vieux, une femme, un noir. La situation politique est incompréhensible par contre (et semble diverger de l’univers étendu) et y’a des trucs qui sont juste mis en place pour les deux suivants. Mais c’était sympa à aller voir.
Les Dissociés, de Golden Moustache. Petit film d’une heure et quart racontant l’histoire de deux personnes qui acquièrent la faculté de changer de corps par contact physique et à qui il arrive des trucs épiques. C’est bien foutu, efficace, les ramifications du changement de corps sont bien exploitées.
XCOM, enemy unknown
Jeu de stratégie avec gestion des ressources et système de combat au tour par tour où l’on défend la terre contre une invasion extraterrestre. Un peu trop militariste pour moi dans son esthétique, mais sympa à jouer. Par contre je l’ai jamais fini parce que comme je remplissais pas l’objectif principal des missions les ennemis sont montés en puissance bien trop fortement par rapport à mes compétences en jeu vidéo, je peux plus remplir les objectifs et j’ai la flemme de recommencer une partie.
Fresque Rosa Parks
Après avoir été à un concert du chœur Anonymous au Centquatre, je me suis promené dans le quartier (brièvement, parce qu’il faisait pas spécialement chaud et que j’étais fatigué).
J’ai pris quelques photos de la fresque Rosa Parks rue Riquet (et deux #backtothestreet pour la route).
[EDIT: L’artiste en question est Kashink]
EDIT : L’artiste est Vinie
Deauville
Une journée à la mer. Il faisait très bon pour un 19 décembre. Par contre la ville était totalement déserte.