Livre halluciné où le narrateur oscille entre une identité de migrant mexicain travaillant dans un abattoir à Los Angeles et une identité de guerrier aztèque dans un univers parallèle où l’empire aztèque existe toujours.
Archives mensuelles : septembre 2015
The Naked Lunch de Cronenberg
Inspiré d’un roman de William S. Burroughs et mêlé avec la vie de l’auteur. Très perché mais assez cool, faut aimer les thèmes cronenbergiens cependant, que ce soit les cafards/machine à écrire spécifiquement ou la technologie organique plus généralement.
Le Roi en Jaune de Robert W. Chambers
Assez décevant. Des nouvelles fantastiques du XIXe siècle, mais avec peu de fantastique et pas grand chose d’autre (des américains qui vont étudier les Beaux-Arts à Paris et deviennent délurés, essentiellement). Les trois dernières nouvelles ne présentent pas du tout de fantastique et sont juste des bluettes.
Histoire des codes secrets de Simon Singh
Un livre qui retrace les codes et chiffres les plus célèbres de l’histoire, en les mettant dans leur contexte historique et en racontant la course aux armements chiffrement/déchiffrement. Ça se lit tout seul, c’est intéressant, ça date de 1999 mais ça reste à la page tant que l’ordinateur quantique n’est pas officiellement annoncé. Une très bonne surprise.
Chez soi de Mona Chollet
Un essai sur les significations d’un espace à soi, la difficulté d’en obtenir un dans le monde d’aujourd’hui, ses représentations, les alternatives possibles… Ça part un peu dans tous les sens mais c’est intéressant. Je m’attendais à ce que tout le livre soit sur ce qui ne constitue que les chapitres 3 et 6 (espaces habités et configurations relationnelles des habitants) donc je suis un peu resté sur ma faim sur ses sujets mais les autres chapitres sont intéressants aussi.
L’art du jardin et son histoire de John Dixon Hunt
Transcrit de deux conférences qu’il a donné au Collège de France sur la perception du jardin à travers les âges, en tant que représentation ou interprétation de la nature.
Bombs away de Harry Turtledove
Uchronie sur une guerre de Corée mené avec des armes atomiques qui s’étend au fur et à mesure en guerre mondiale. Beaucoup de répétitions stylistiques, peu d’action, assez décevant.
Des cendres en héritage : histoire de la CIA de Tim Weiner
Un livre qui retrace l’histoire de l’Agence de Renseignement américaine de sa création au 11 septembre, en étant fortement à charge. S’appuyant sur une grosse masse de documents déclassifiées et sur des interviews des protagonistes, Weiner montre une agence totalement dysfonctionnelle où collecte du renseignement et opérations clandestines se tirent dans les pattes, qui maquille les rapports au Président des États-Unis pour paraître efficace, et incapable de prévoir les évolutions géopolitiques. Très détaillé (trop même, j’aurais préféré plus synthétique) et assez intéressant (et attristant).
Gloriana ou la Reine Inassouvie de Michael Moorcock
Intriguant. Un peu uchronique, un peu fantastique, principalement un conte avec une reine intranquille, une cour rythmée par les saisons, un chancelier qui intrigue dans l’ombre. J’aime bien Moorcock en général. Problème, le roman se finit sur un viol gratuit (enfin, non pas qu’il existe des viols justifiés ou justifiables, mais là ça arrive de nul part dans le schéma narratif, et ses conséquences dans l’histoire sont hautement problématiques puisqu’il résout des problèmes??? Like ???), qui visiblement a été enlevé dans les éditions ultérieures du livre quand l’auteur a réalisé que c’était carrément problématique.
Claude Bernard.
Quelques photos de ma dernière alma mater en date. (en vrai, je pense qu’aussi bien que je me sente dans une autre institution, l’ENS restera toujours celle que je considérerai comme mon institution d’élection). La bibliothèque est jolie aussi (avec des tables absurdes aux sièges intégrés) mais je n’ai pas eu l’occasion de prendre des photos.