Archives mensuelles : février 2015

Autour de Jussieu

Je m’étais déjà promené du côté de Jussieu en octobre 2013. Bis repetita placent

Sculpture en bois
Sculpture en bois
Vasarely
Vasarely
Appareil compliqué dans un laboratoire.
Appareil compliqué dans un laboratoire.
Escalier en double-hélice typique de Jussieu
Escalier en double-hélice typique de Jussieu

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J'arrive pas à savoir si c'est sérieux ou de l'art situationniste.
J’arrive pas à savoir si c’est sérieux ou de l’art situationniste.
Le charme discret de la dystopie policière.
Le charme discret de la dystopie policière.
Même remarque que pour l'entrée interdite.
Même remarque que pour l’entrée interdite.

Conservatoire National des Arts et Métiers, partie 2

Une autre fournée de détails architecturaux du CNAM. Qui rendent mieux avec un peu de soleil et de temps libre.

Détail des toits du CNAM
Détail des toits du CNAM
Cage d'escalier, modification du toit.
Cage d’escalier, modification du toit.
Indication.
Indication.
Portrait par C215 du fondateur du CNAM
Portrait par C215 du fondateur du CNAM
Cour d'honneur
Cour d’honneur
Musée du CNAM
Musée du CNAM

Back to the street

Écrits finis ! Je me prends une semaine et demi de vacances où je vais glander avec délice toutes les après-midi. Et recommencer à me promener dans Paris et prendre des photos.

Je suis ouvert aux suggestions et aux invitations, d’ailleurs.

Place Emmanuel Levinas
Place Emmanuel Levinas
Rue des Écoles
Rue des Écoles, collage par Levalet
Place Jussieu #Backtothestreet
Place Jussieu
#Backtothestreet
Place Jussieu
Place Jussieu
Institut du monde arabe
Institut du monde arabe, calligraphie par El Seed
Institut du Monde arabe
Institut du Monde arabe
Rue du Père Teilhard de Chardin
Rue du Père Teilhard de Chardin
Rue du Père Teilhard de Chardin
Rue du Père Teilhard de Chardin
Rue du Père Teilhard de Chardin
Rue du Père Teilhard de Chardin
Rue Mouffetard.
Rue Mouffetard.
Collage rue Jean Calvin
Collage rue Jean Calvin
Back to the street, près du CNAM
Back to the street, près du CNAM

Lectures, n

Sans télé, on ressent davantage le froid de Titiou Lecoq. Le livre est composé d’extraits de son blogs Girls and Geeks. J’avais commencé à lire son blog il y a quelques années sur les recommandations de mon autre significatif de l’époque (c’est bien, on dirait une anecdote à elle). C’est un peu comme un fragment d’autobiographie, c’est bien. J’avais pas lu les premiers posts, au bout d’un moment ça a rattrapé ma lecture de son blog, c’était assez intéressant comme phénomène. Comme voir le début d’un film qu’on avait attrapé en cour de route. Je me dis que je devrais rajouter plus de texte entre les photos ici.

À nos amis du Collectif Invisible.

Faites demi-tour dès que possible, recueil de nouvelles régionales de La Volte. Un peu décevant par rapport à la production habituelle de La Volte. Deux nouvelles vraiment bien (une dans le Vercors par Damasio), une en Alsace par je sais plus qui. Les autres sont pas mauvaises mais pas enthousiasmantes. Celle de Beauverger (DCDD), qui ouvre le recueil est cool aussi mais pas transcendante. Mais lisez celle de Damasio.

Pour changer, quelques commentaires sur les films que j’ai vu récemment.

Natural Born Killers
Film d’Oliver Stone sur un scénario de Tarantino, qui fleure bon les années 90. Un couple de tueurs en séries, qui gagnent une notoriété sans cesse plus grande via la couverture des médias. Mélange de plein de styles visuels (sitcom, animé, film de prison, flashs d’image). J’étais perplexe au début, mais l’accumulation crée quelque chose d’intéressant. On est à mi-chemin entre les romans de Thomas Day et un clip de Pryapisme (TW épilepsie). Le film est assez sexiste par contre. On peut noter une apparition de Robert Downey Junior en reporter complètement déglingué.

Dear White People
Film indépendant qui parle des tensions raciales sur le campus d’une université américaine fictive. Le film explore les réactions de plusieurs personnages au racisme, en montrant les différentes approches prises par les Noirs plutôt que d’en faire une communauté homogène comme souvent au cinéma. Là j’ai un peu de mal avec la photographie par contre : pour un film qui parle de question sociales, tout le monde est très beau, très bien habillé, la lumière est douce… Le film s’attarde un peu trop sur les relations sentimentales des différents personnages sans que ça aille vraiment quelque part. Durant le générique de fin, des images provenant de différentes universités rappelle que les événements présentés dans le film (soirée universitaire sur le thème « Déguisez-vous en cliché raciste de Noir ») ne sortent pas de l’imagination des scénaristes mais sont monnaie courante (aux US mais aussi en France).

Le Concile de Fer, de China Miéville

Un roman situé dans l’univers de la Nouvelle-Crobuzon. De la fantasy très éloignée de Tolkien, avec des enjeux politiques, de la crasse, des guerres absurdes…
Ici, l’influence du trotskisme de Miéville se fait sentir à plein. Il parle d’organisation de grèves, de lutte armée, de l’instauration de Communes, de division des gauches… Ses descriptions des réunions de discussion trotskistes sont criantes de vérité.
Ça parle de révolution syndicale lors de la création d’une ligne de chemin de fer, et du fait de réussir ou non à étendre la révolution, et à en perpétuer le souvenir.

Whiplash, de Damien Chazelle

Film primé au festival de Sundance, qui décrit la relation malsaine entre un prof abusif et un élève dans un conservatoire new-yorkais.

J’ai bien aimé le film, avec quelques réserves : un peu d’outrance parfois, un film avec un focus très étroit (les autres élèves sont évoqués au début mais très vite écartés pour se concentrer sur la seule relation Fletcher/Carl, ie un affrontement d’ego entre deux mecs hétéros blancs) et des injures racistes/homophobes un peu gratuites (ie, à mon sens, elles dressent surtout un portrait de l’abuseur comme « oh regardez, il dit des horreurs, c’est un méchant ». Les autres aspects par lesquels il est abusif (souffler le chaud et le froid, provoquer des confidences pour savoir sur quels points faibles appuyer, sont plus intéressants et réalistes à mon sens). Mais j’ai trouvé intéressant la façon dont Carl se laisse facilement prendre au piège de son prof, va lui même couper ses relations et donc faciliter son isolement et sa dépendance aux jugements de Fletcher, se positionner lui aussi dans cette optique de compétition. Le film montre aussi que toutes les justifications de Fletcher sont des conneries : tenter d’humilier Carl devant un parterre de critiques n’est qu’un abus de plus, qui ne permettrait en rien de le motiver pour devenir « le prochain Charlie Parker ». Il est donc exposé pour l’ordure qu’il est et il me semble que le film est assez inambigu sur ce point. Par contre, il laisse en suspens la question de savoir si Carl va retomber dans cette relation abusive et de comment il va évoluer lui. J’ai beaucoup aimé aussi la bande-son (jaaaazz) et la photographie du film.