Nouvelle descente !
Archives mensuelles : novembre 2014
Système D et instantanés
Le chargeur de mon ordinateur m’a récemment lâché. À force d’être trimballé partout il a fini par se casser et les deux fils électriques sont rentrés en contact. J’ai donc coupé le câble et après une certaine période à faire rentrer les deux fils dénudés dans le port d’alimentation, j’ai fait une réparation plus propre.
Mon baladeur m’a lâché aussi et là mes réparations à la patafix n’ont rien pu y faire. J’ai par contre recousu les poches et doublures qui lâchait dans mon blouson.
Sinon récemment j’ai oublié d’emporter mon appareil photo quand je suis descendu dans les tréfonds de la ville, ce qui ne m’a pas aidé à alimenter ce blog. J’ai par contre vu un joli nouveau mural dans le XIIIe :
EDIT : réalisée par Vinie.
Julian, de Robert Charles Wilson
Extension par RCW de sa novella Julian, un conte de Noël. Le livre se passe au XXIIe siècle, dans une Amérique que la disparition de l’énergie bon marché a ramené au niveau technologique du XIXe siècle. Si l’Amérique décrite est intéressante (étendue à 60 États par la conquête du Canada, retournée à un système féodal tout en se réclamant des symboles d’une démocratie vidée de son sens), le côté hommage à Mark Twain et roman d’aventure d’un protagoniste campagnard à qui il arrive des aventures étonnantes est quand même agaçant par moment.
Lectures
Une nouvelle fournée de critiques littéraires, ce que j’ai lu depuis fin août.
Le Chemin des âmes de Joseph Boyden, raconte l’histoire d’un indien cree engagé dans les troupes canadiennes durant la première guerre mondiale. Revenu au Canada, il se rappelle les combats en flashbacks entremêlés avec les récits de la vie de sa tante. Bien écrit et prenant.
Petit éloge de l’anarchisme de John C. Scott. Texte sous forme de fragments, qui propose un regard anarchiste sur différentes facettes de la société. Les fragments sont d’intérêt inégal, mais le livre était globalement intéressant. Il y a pas mal de recoupements avec le point de vue communiste (logiquement), mais diverge sur la possibilité d’un gouvernement central de ne pas dégénérer en État plu ou moins policier.
Ce qu’il advint du sauvage blanc de François Garde : sous Napoléon III, un noble fortuné inscrit à la Société de Géographie recueille un matelot français qui a vécu pendant 18 ans parmi une tribu aborigène. Le livre oscille entre les lettres d’Octave de Vallembrun au Président de la Société de Géographie et le récit de la vie du matelot Pelletier en Australie. Le livre parle de préjugés culturels et tacle joliment le mythe du Robinson.
Pour en finir avec Eddy Bellegueule, d’Édouard Louis. Chronique de la violence ordinaire dans les classes populaires. Édouard Louis raconte son enfance dans un village ouvrier du Nord. Le livre est court mais très percutant.
The Outsorcerer Apprentice, de Tom Holt. Dans un pays de conte de fées, une petite fille qui porte son repas à son père bûcheron dans la forêt s’interroge sur la viabilité d’un modèle économique où toutes les familles coupent du bois pour le vendre à une ville lointaine. Non loin, un chevalier se demande quelle taille fait le royaume si chaque tueur de dragons reçoit en partage la main de la fille du roi et la moitié du royaume. Surtout qu’il semble y avoir un nombre affreusement grand de dragons à tuer… Tom Holt fait se rencontrer avec succès les modèles économiques et les schémas narratifs des comptes de fées, avec comme résultat un roman vraiment plaisant à lire.
L’insurrection qui vient du Collectif Invisible. Présentation d’une pensée radicale d’extrême-gauche. C’est intéressant par moment, mais ça devient rapidement verbeux et il y a pas mal d’affirmation gratuites. Le tract Mise au point, par les mêmes, est plus intéressant à mon sens. Après je suis d’accord avec l’importance de mettre en place des Communes, une action locale et des réseaux de solidarité.
The Time Roads de Beth Bernobich
Le bouquin commençait bien, avec une uchronie originale (une Irlande impériale), mais ne sait pas trop où il va. Quatre histoires différentes, se passant dans des versions différents d’un univers, avec un concept de voyage dans le temps à peine exploité… C’est dommage.
Boneshaker et Clementine de Cherie Priest
Du bon gros steampunk. On a pêle-mêle des zombies, des dirigeables, des inventeurs fous, des corsets et des armes d’une puissance démentielles. Et le mélange fonctionne. Si la ligne narrative du gamin dans Boneshaker n’est pas toujours passionnante, les autres sont intéressantes, ça fait plaisir de voir des personnages féminins forts et capables et l’univers du Clockwork Century est intéressant à lire.
Londres !
Avec sednem, nous sommes allés à Londres le second jour. Il n’y était jamais allé, moi une fois en cinquième, nous n’avions qu’une journée, donc on a chargé notre programme pour faire tout ce qu’il y avait à faire : Tour de Londres, Tower Bridge, Tate Modern, Millenium Bridge, Cathédrale, Old Bailey, Marché, Trafalgar Square (avec son lot d’idiots en masque de Guy Fawkes, on était le 5 novembre après tout), Buckingham Palace, Big Ben, Westminster Palace et Abbey, et pour finir, Wicked, the musical, que je voulais voir depuis plus d’un an.
À la fin de Wicked j’ai couru pour avoir mon bus, et je suis rentré tranquillement en France durant la nuit.
Cambridge
Hébergé par sednem, j’ai passé un jour à Cambridge. Comme il suis des cours dans l’Université, il peut flasher sa carte et rentrer sur tous les collèges. Et moi avec lui, plutôt que d’avoir à payer. Il y a vraiment des bâtiments magnifiques, si le but de la création du Pôle Universitaire du Plateau de Saclay c’est de faire quelque chose d’aussi réussi architecturalement, je suis totalement pour (mais je pense pas que ce sera ça).
[EDIT : suite à une remarque je modifie la formulation de cette phrase] Tout le monde se déplace à vélo, le côté hors du monde que peut parfois avoir la recherche est ici accentué par le côté solennel et majestueux des bâtiments et un système de privilèges proprement absurde (faut être fellow – chercheur rattaché à un collège si j’ai bien compris l’équivalence – pour avoir le droit de couper par les pelouses.)
Scott’s Monument
Les Écossais ayant grave kiffé la réhabilitation de leur pays entreprise par Sir Walter Scott dans ses romans (et les recettes touristiques subséquentes) ils ont décidé de lui ériger un monument. Du genre plutôt imposant et gothique. 287 marches en colimaçon, une sacrée vue sur Édimbourg.
(Comme ils trouvaient que c’était encore pas assez d’hommage, ils ont nommé la gare d’Édimbourg d’après un de ses romans. Je verrai bien la gare du Dernier Jour d’un Condamné à Paris)
Arthur’s Seat
Nous sommes montés à Arthur’s Seat, le reste de volcan dans un parc d’Édimbourg. Il y avait beaucoup de vent mais le ciel était dégagé, c’était assez sympa.